À l’époque de Hz. Mevlânâ, l’ordre Mevlevî n’existait pas et le maître ainsi que ceux qui l’accompagnaient n’avaient pas d’habits spéciaux. Le couvre-chef que portait Hz. Mevlânâ était un couvre-chef traditionnel de l’époque, son turban et sa robe étaient ceux portés traditionnellement par les savants de l’époque. Ce n’est qu’après la disparition de Shams que Hz. Mevlânâ se mis à porter un turban gris et un large manteau ouvert, comme c’était la coutume pour les personnes endeuillées à cette époque. Au début, tous les disciples entraient sur cette voie avec leurs propres vêtements qu’ils conservaient toute leur vie, en signe de pauvreté. Il n’y avait pas de célébration ou de lieu spécial pour le Sema, ni d’habit spécifique comme le tennure (voir infra).
Au fur et à mesure du temps, les habitudes vestimentaires ont changé, mais les Mevlevîs ont su préserver le style des vêtements de l’époque de Hz. Mevlana, et ainsi, ont été institués les vêtements caractéristiques des Mevlevîs. Il faut cependant rappeler que ces vêtements, pièce par pièce, ne sont pas spécifiques aux Mevlevîs : le tennure, par exemple, est porté aussi par les Bektachis et les Qalandarîs.
Pendant longtemps, ces vêtements que l’on identifie aisément, étaient des habits usuels, que les derviches portaient naturellement tout au long de la journée. Aujourd’hui, ces habits servent uniquement pour les cérémonies.
Hırka (خرقه – manteau noir) :Il s’agit d’un des principaux vêtements du derviche : un manteau-cape à manches très longues et très larges, conçu pour être porté sur le Tennure (voir infra). Il représente la vie d’ici-bas et l’égo. Pendant la cérémonie de Sema, le derviche s’apprêtant à tourner enlève son hırka et le rejette en arrière en signe de « renoncement au monde », comme pour tourner le dos au monde matériel et à son égo, afin de se tourner vers Dieu, dont il souhaite se rapprocher au plus près. En enlevant son hırka, le derviche renaît spirituellement à la Vérité (un des noms de Dieu).
Destegül (Courte veste blanche) : Cette veste qui s’arrête à la taille, n’a ni bouton, ni col; composée de deux morceaux de tissu égaux, le côté gauche représente la charia, i.e. la loi, l’apparence extérieure (zahir ظاهِر) dans ce monde matériel, tandis que le côté droit représente la Vérité (le divin), la spiritualité pour l’apparence intérieure (batin باطِن).
Elifi Nemed (longue ceinture noire) : On utilise cette ceinture pour bien fermer les vêtements afin qu’ils ne s’ouvrent pas dans le mouvement. Traditionnellement on enroule cette ceinture trois fois autour de la taille du derviche. Ces trois tours représentent les trois étapes qui rapprochent de Dieu : la première représente la science de Dieu, la deuxième, l’expérience de la manifestation de Dieu (la vision) et la troisième, l’existence vraie et réelle, c’est-à-dire celle qui mène à l’Union. La partie du corps se trouvant au-dessus de la ceinture représente le monde spirituel, et la partie en dessous, le monde matériel.
Mest (souliers noires) : Des chausses en cuir souple qui montent juste au-dessus de la cheville.
Les traductions qui n’ont pas de référence dans le texte, ont été réalisées par Aşkın Canları, administratrice du site
Hırka (خرقه – manteau noir) : Il s’agit d’un des principaux vêtements du derviche : un manteau-cape à manches très longues et très larges, conçu pour être porté sur le Tennure (voir infra). Il représente la vie d’ici-bas et l’égo. Pendant la cérémonie de Sema, le derviche s’apprêtant à tourner enlève son hırka et le rejette en arrière en signe de « renoncement au monde », comme pour tourner le dos au monde matériel et à son égo, afin de se tourner vers Dieu, dont il souhaite se rapprocher au plus près. En enlevant son hırka, le derviche renaît spirituellement à la Vérité (un des noms de Dieu).
Destegül (Courte veste blanche) : Cette veste qui s’arrête à la taille, n’a ni bouton, ni col; composée de deux morceaux de tissu égaux, le côté gauche représente la charia, i.e. la loi, l’apparence extérieure (zahir ظاهِر) dans ce monde matériel, tandis que le côté droit représente la Vérité (le divin), la spiritualité pour l’apparence intérieure (batin باطِن).
Elifi Nemed (longue ceinture noire) : On utilise cette ceinture pour bien fermer les vêtements afin qu’ils ne s’ouvrent pas dans le mouvement. Traditionnellement on enroule cette ceinture trois fois autour de la taille du derviche. Ces trois tours représentent les trois étapes qui rapprochent de Dieu : la première représente la science de Dieu, la deuxième, l’expérience de la manifestation de Dieu (la vision) et la troisième, l’existence vraie et réelle, c’est-à-dire celle qui mène à l’Union. La partie du corps se trouvant au-dessus de la ceinture représente le monde spirituel, et la partie en dessous, le monde matériel.
Mest (souliers noires) : Des chausses en cuir souple qui montent juste au-dessus de la cheville.
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