(1) Vâmeq et ‘Azrâ sont des amoureux mytiques, à l’instar de Leyli et Majnoun.
(2) Ici Hz Mevlânâ utilise l’expression « ‘ozrâ khâstan » qui signifie congédier, remercier. Il y a ici un jeu de mot avec le nom de ‘Azrâ (‘ozrâ et ‘Azrâs’écrivant de manière identique).
(3) Ici Hz. Mevlânâ emploie le mot « ma’shouq » qui signifie celui qui est aimé par opposition à « ‘asheq » qui est celui qui aime.
(4) Ici Hz. Mevlânâ répète le mot « âtash» (feu). Pour éviter la lourdeur à la traduction, nous avons évité cette répétition.
(5) Ici Hz. Mevlânâ répète le mot « tô » (Toi) 4 fois dans les deux distiques. A la fin du premier vers, il insiste « ma bâdâ yek zamân bi tô » littéralement Attention ! Ne surtout pas rester un instant sans Toi ! que nous avons traduit par Préserve-nous de ton absence !
(6) La Mosquée d’Al-Aqsa’ est la plus grande Mosquée de Jérusalem. Elle a été construite sur le mont du temple.
(7) Ici Hz. Mevlânâ parle de la « Fontaine d’Abondance » – en reprenant le nom du fleuve de l’Abondance (« Kawthar ») qui coule au Paradis.
(8) Ici Hz. Mevlânâ parle de « Razvân » l’ange qui garde la porte du Paradis.
(9) En persan le mot utilisé c’est les « houris ».
(10) Ce sont les beautés célestes qui peuplent le Paradis. Ici, cela représente les beautés divines qui sont invisibles à l’œil de ceux qui sont aveugles au divin.
(11) Ici Hz. Mevlânâ utilise le mot « Maqâm » (orig. arabe) qui signifie en persan position ou statut noble et rang honorable mais aussi le lieu où on trouve un abri, un refuge, où on établit sa résidence. On peut aussi comprendre ici : …Heureux est l’oiseau qui a trouvé refuge dans l’Amour…
(12) Ici Hz. Mevlânâ fait référence au Cantique des Oiseaux de Farid’u’Dîn Attâr : la Montagne légendaire de Qâf y est l’ultime étape du voyage des oiseaux, partis à la recherche de leur souveraine, la Simôrgh – oiseau mythique et Divin – qui y a élu domicile. Dans la littérature spirituelle persane, cet oiseau représente souvent la résonance féminine du Divin.
(13) Ici Hz. Mevlânâ écrit « yâbad maqâm ô djây » qui veut dire littéralement trouve lieu de résidence et place ou encore, trouve un Statut et une place, en d’autres mots un fief, un royaume.
(14) Ici Hz. Mevlânâ utilise le mot « Anqâ’ » qui est un oiseau mythique, désignant notamment la Simôrgh.
(15) Ici Hz. Mevlânâ utilise de nouveau le mot « Anqâ’ » (oiseau mythique cf. note (14)) qu’il qualifie de « rabbbâni », qui veut dire littéralement relatif au Seigneur, ce que nous avons traduit par divin.
(16) Ici Hz Mevlânâ utilise le mot « shams » qui devient une répétition du nom de Shams de Tabriz, et qui signifie littéralement le soleil.
(17) Référence à la Sourate An-Nour 24 :35 du Coran.